Weboldalunk használatával jóváhagyja a cookie-k használatát a Cookie-kkal kapcsolatos irányelv értelmében.

Ex oriente amicitia

Ár:
5.400 Ft
Cikkszám: 978-963-7451-31-7
Elérhetőség: RENDELHETŐ

Leírás és Paraméterek

Les collègues, anciens élèves et amis préparent souvent des Festschriften à l’occasion de l’anniversaire des personnes ayant bâti une œuvre scientifique importante. Frédéric Barbier, qui aura 65 ans en 2017, prendra sa retraite à la fin de l’année. Certes, il ne cessera pas de travailler, mais il réduira sans doute la fréquence de ses déplacements en France et ne participera à des colloques internationaux qu’une fois par mois. À cette occasion, ses amis d’Europe centrale ont décidé de lui offrir un volume, pour le remercier de son amitié et aussi de l’attention qu’il a consacrée dans ses travaux à leur région, une région pour laquelle le livre a une autre signification qu’en Europe occidentale. La différence est tout d’abord quantitative : en Europe centrale on publie moins, et les livres qui y arrivent depuis les pays occidentaux ne leur permettent pas d’atteindre en nombre un niveau comparable à la production de ces derniers. L’Europe centrale est une terre d’accueil. Sa population a accueilli en très grand nombre ceux qui sont venus de l’Est, mais aussi les occidentaux qui aspiraient à la tolérance – pensons aux hétérodoxes religieux des XVIe et XVIIe siècles. La culture de la région est une culture de la réception. Les courants intellectuels du christianisme occidental y ont fait leur chemin par l’intermédiaire allemand ou italien. L’élite intellectuelle de la région regardait presqu’exclusivement vers l’Occident. C’est un fait regrettable mais il faut parfois l’arrivée d’un collègue occidental pour que s’établissent de nouvelles relations entre collègues d’Europe centrale. C’est à l’arrivée de Frédéric Barbier que je dois moi-même l’amitié de plusieurs collègues de la région. Il est venu chez nous porté par des courants intellectuels français. Germaniste, il avait étudié l’histoire des échanges culturels francoallemands, puis franco-italiens. C’est en étendant son intérêt à l’Europe centrale et aux Balkans qu’il a fini par arriver chez nous. Il a tout de suite compris le rôle fondamental joué dans les transferts par les grandes villes universitaires allemandes et italiennes, rejointes au XVIIIe siècle par Vienne. Ces métropoles transmettent les courants intellectuels occidentaux soit directement (par la librairie), soit indirectement (par les traductions et dans les universités) au public de l’Europe centrale qui est une zone culturelle allemande dont la partie méridionale est fortement soumise aux influences italiennes. L’influence française directe fait son apparition au XVIIIe siècle et il faut attendre le XIXe siècle pour enregistrer une influence anglaise directe – dans la région, Shakespeare lui-même est longtemps lu en traduction allemande. Dans ses conférences consacrées à l’histoire du livre, Barbier parle souvent de l’axe Anvers-Venise, caractérisé par le volume de son édition et la complexité des échanges culturels qui y ont cours. Frédéric Barbier a pris en aversion les cartes géographiques des couvents bénédictins ou cisterciens en Europe qui, à l’Est, s’arrêtent… à Vienne. Féru de trains, il n’ignore pas que notre région jouit d’un véritable réseau de chemins de fer avec des lignes principales et des lignes secondaires – il connaît même ces dernières, par exemple celle qui foctionne à Szilvásvárad ou bien à Petrozsény...

Műfaj könyvtártörténet
ISBN 978-963-7451-31-7
Alcím Mélanges offerts à Frédéric Barbier à l'occasion de son 65e anniversaire
Sorozat L'Europe en résaux. Contribution à l'histoire de la culture écrite 1650–1918. 7.
Szerkesztő Claire Madl – István Monok
Kiadó MTA Könyvtár és Információs Központ
Kiadás éve 2017
Kötés típusa Puhatáblás / Kartonált
Oldalszám 420
Nyelv francia
Méret A5 142 x 200
Tömeg 519 g